Après la réussite de la mobilisation interprofessionnelle du 18 septembre, l’ensemble des organisations syndicales avait posé un ultimatum. Lequel n’a pas reçu de réponse satisfaisante de la part du 1er ministre.
Le monde du travail a assez souffert et c’est pourquoi le Snec-CFTC appelle à amplifier la mobilisation lors d’une nouvelle journée d’action et de grève interprofessionnelle le jeudi 2 octobre prochain pour exiger :
- L’abandon de l’ensemble du projet de budget et notamment le doublement des franchises médicales, l’année blanche (désindexation des pensions, des prestations sociales, des salaires des agent·es de la fonction publique et du budget des services publics), la suppression de 3000 postes de fonctionnaires et la réforme de l’assurance chômage, ainsi que des projets attaquant le code du travail, et le 1er mai ;
- La justice fiscale, avec la mise en place de dispositifs qui taxent les gros patrimoines et les très hauts revenus, et contraignent le versement des dividendes ;
- La conditionnalité sociale et environnementale des 211 milliards d’euros d’aides publiques aux entreprises privées ;
- Des moyens budgétaires à la hauteur pour les services publics partout sur le territoire ;
- Une protection sociale de haut niveau et l’abandon du recul de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans ;
- Des investissements dans une transition écologique juste et la réindustrialisation de la France, et des mesures contre les licenciements.
A cela le Snec-CFTC ajoute :
- des mesures pour lutter contre la précarité et pour revaloriser les plus bas salaires du personnel de nos établissements ;
- une revalorisation des salaires de 20% pour tous les enseignants sans condition, juste compensation après le gel du point d’indice pendant plus de 10 ans et pour l’investissement sans faille des enseignants ;
- un meilleur statut et salaire pour les maîtres délégués ;
- la limitation du nombre d’élèves par classe ;
- des moyens pour une vraie école inclusive ;
- un vrai statut pour les AESH;
- une véritable médecine de prévention sur l’ensemble des territoires ;
- la mise en place du statut AESH dans l’enseignement agricole privé.