Annonces contradictoires sur la revalorisation : qui croire ?

Le ministre Pap Ndiaye a annoncé le 12 septembre sur France info que la revalorisation à venir ne concernerait que le début et le milieu de carrière à effet de la rentrée 2023. Quelques jours auparavant, c’est l’ensemble de la profession qui semblait selon lui devoir être revalorisée.

Le Président Macron a écrit aux enseignants le 16 septembre (court-circuitant son ministre, un précédent sous la Ve République !) pour leur annoncer, entre autres, une revalorisation de 10 % pour tous et sans contrepartie. Il ajoute : « À cette revalorisation générale et inconditionnelle sont susceptibles de s’ajouter des augmentations plus importantes encore dans le cadre du pacte que nous vous proposons. Tous les enseignants qui le souhaitent pourront en effet s’engager dans des missions supplémentaires, par exemple du remplacement, du suivi individualisé, de l’accompagnement à l’orientation ou à l’insertion professionnelle ou des tâches de coordination. Ce travail, que beaucoup d’entre vous accomplissent déjà, sera désormais reconnu et rémunéré. L’augmentation du salaire des enseignants qui accepteront ce pacte pourra ainsi aller jusqu’à 20%. »

Le Snec-CFTC se réjouit que sa demande d’une revalorisation immédiate et sans contrepartie ait été entendue par le Président de la République ainsi que de l’intention de rémunérer les invisibles. Il sera vigilant concernant le temps effectif de travail car pour le Snec-CFTC c’est la rémunération horaire qui doit augmenter !